Tchad : Décision de l’avenir de la Centrafrique.
Des dignitaires de la Centrafrique, à savoir hommes politiques, responsables religieux et leaders de la société civile, ont été chargés à N’Djamena de trouver de nouveaux dirigeants à leur pays.
Conviés au sommet extraordinaire organisé par la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) à N’Djamena sur la crise centrafricaine, ils sont arrivés dans la soirée de jeudi dans la capitale tchadienne.
De sources concordantes, leur mission consiste non seulement à identifier et à proposer un successeur à l’actuel Président de la transition en Centrafrique, mais également à statuer sur le lieu et le moment de l’élection de ce dernier.
A priori, le président du Conseil national de transition (CNT) assurera l’intérim après la démission de Michel Djotodia en attendant qu’un nouveau président soit choisi par les membres du CNT. En effet, cette démission est perçue, aussi bien par les dirigeants de la CEEAC que par bon nombre d’observateurs de la vie politique centrafricaine, comme « la condition sine qua non d’une sortie de crise politique » dans ce pays.
Toutefois, alors que les pressions se font fortes, Michel Djotodia, prenant part au sommet de N’Djamena, a fait savoir qu’il n’a pas l’intention de démissionner tant que la situation ne s’améliorerait pas.
En clair, les tractations à propos de sa succession ne correspondent pas à ses ambitions personnelles pour la Centrafrique. Cette opinion est loin d’être partagée par le Président Tchadien qui, prenant la parole d’un ton ferme, a montré à ses invités qu’il est dans l’intérêt de tous, surtout de la Centrafrique de trouver un nouveau dirigeant.
En résumé, la CEEAC, par la voix de son président en exercice tient à changer la tête du pouvoir en Centrafrique.