Réticence du Tchad, à l’envoi de Casques bleus en Centrafrique.
De source officielle, le Tchad est le seul pays, parmi ceux présents au sommet organisé lundi 6 janvier par l’Organisation des Nations Unies à New-York, à avoir montré sa réticence à l’envoi de casques bleus en Centrafrique.
« Il faut laisser sa chance à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) », a déclaré l’ambassadeur Tchadien pour qui les forces africaines sont largement en mesure de mettre fin au cycle de violence et ramener la paix dans le pays.
Contrairement à la position défendue par le représentant du Tchad, la ministre des Affaires étrangères de Centrafrique, également présente à ce sommet, a invité la Communauté internationale à s’impliquer davantage dans la résolution de la crise centrafricaine qui se veut extrêmement complexe.
En rappel, la situation sur le terrain est de plus en plus alarmante en raison des violences intercommunautaires et de la prise à parti par les populations des forces étrangères. Celles-ci ont pour rôle de sécuriser le pays et de favoriser le retour à l’ordre.
Pour l’heure, en attendant le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation en Centrafrique, un sommet sous l’initiative de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEAC) se prépare pour le 9 janvier prochain à N’Djamena, la capitale tchadienne. Le but consiste à convier tous les partenaires internationaux à se pencher sur la crise qui prévaut en Centrafrique afin d’apporter des solutions plus efficaces.
Quoi qu’il en soit, l’ONU décidera de l’envoi de casques bleus en Centrafrique suivant le prochain rapport de son Secrétaire général qui a d’ailleurs fait la promesse d’accélérer les préparatifs dudit rapport.