Tchad : Plus besoin de se faire soigner ailleurs
Lors de l’inauguration le vendredi 29 novembre 2013 de l’hôpital de la Renaissance, le Président de la République tchadienne a interpellé les fils et filles du Tchad sur le rôle salvateur de cette nouvelle structure sanitaire.
Il a en, effet, mis en exergue les motifs qui ont sous-tendu la construction de ce complexe hospitalier. Il s’agit, entre autres, de faciliter l’accès au soin aux populations et de réduire les évacuations sanitaires. Outre ces visées, un objectif clé est que l’établissement soit en mesure d’accueillir des malades de la sous-région.
Initialement dénommé « l’hôpital Mouroir » de N’Djari (un quartier dans la capitale tchadienne), la structure sanitaire a été rebaptisée « hôpital de la Renaissance » par le président de la République et a valu, pour sa réalisation, environ 66 millions de dollars. Interviewé, ce dernier a exprimé toute sa satisfaction par rapport à la concrétisation de ce projet qui, selon lui, est « le fruit de sa propre réflexion ». « J’ai construit cet hôpital moderne », a-t-il indiqué. « Je suis très heureux d’offrir au peuple tchadien un hôpital moderne de qualité », a-t-il ajouté. Toujours selon son point de vue, une telle structure est à célébrer dans la mesure où il n’en existe pas dans toute la sous-région.
Constitué de 240 lits et disposant de spécialités médicale et chirurgicale, cet hôpital a été construit et équipé par la Société française d’équipement hospitalier (SFEH). Pour l’heure, son administration a été confiée au groupe de santé Clinifutur qui veillera au transfert de compétences sur les cinq années à venir.
L’hôpital de la Renaissance répond aux critères sélectifs de qualité et de sécurité retenus sur le plan international. Par la réalisation de ce complexe hospitalier,les Tchadiens disposent actuellement des moyens adéquats pour se faire soigner.