Changement de tableau pour les IDE en Afrique de l’Est
La situation des Investissements Directs Etrangers (IDE) a beaucoup évolué en Afrique de l’Est, L’Ouganda se félicite de prendre du galon en la matière.
Ce sont les dernières publications de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement qui ont mis en évidence la prise de la première place de Kampala en matière d’IDE dans la région. D’après le rapport, les IDE vers l’Ouganda ont pratiquement doublés, passant d’environ 894 millions de dollars à plus de 1,72 milliards de dollars. Toujours selon l’étude, cette forte augmentation serait du aux récentes découvertes en matière de ressources naturelles dans le pays. En effet, des récentes découvertes de gisements pétroliers ont permis de réévaluer à la hausse les réserves du pays.
Aujourd’hui le potentiel ougandais en ressources pétrolières est estimé à 3,5 milliards de barils. Le Kenya, poids lourd de la région a été relégué à la troisième position après l’Ouganda et la Tanzanie. Cette régression de Nairobi est amputée à la tension qui a ponctué la vie politique du pays depuis la période électorale. Le deuxième facteur ayant ralenti le Kenya est la lourdeur administrative dans les procédures d’acquisition de licences. Ainsi les IDE vers le Kenya ont connu une baisse de 27% pour s’établir à 259 millions de dollars.
Pour ce qui est des IDE vers la Tanzanie, la croissance est du aux mêmes raisons que pour l’Ouganda et le montant total des fonds reçus par le pays talonne celui de l’Ouganda avec 1,7 milliards de dollars. Au total, les pays de l’Afrique de l’Est ont vu leurs IDE croitre bien que le Kenya et le Burundi aient été les mauvais élèves de la région.