Gabon : Mise en place et fonctionnement du marché de carbone
Dans l’optique d’informer les hommes de media sur la mise en place et le fonctionnement du marché de carbone au Gabon, Stéphanie Capdeville, experte française en la matière, a échangé, hier mardi, avec les journalistes du pays.
Le marché de carbone ou encore système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre est un instrument de politique publique qui vise à inciter « les opérateurs économiques à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». A ce titre, il a permis, au chef de l’Etat gabonais, de favoriser l’expansion d’une croissance à faible émission de carbone.
L’avantage d’une telle stratégie est qu’elle permet non seulement de créer des emplois et des infrastructures, mais elle met également l’accent sur les investissements qui prennent en compte la responsabilité environnementale. Autrement dit, il est question des investissements qui contribuent à l’instauration d’un « nouveau modèle de développement » basé sur « le bien-être humain, l’équité sociale, la croissance durable et la conservation environnementale ».
Ainsi, réalisée avec l’appui de l’Union Européenne, l’étude sur le marché de carbone au Gabon a pour objectif principal de mettre en œuvre la politique dudit Etat pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de mieux « lutter contre le changement climatique ». De même, selon les explications fournies par l’expert français à un quotidien de la place, elle vise à repérer « les options du marché du carbone » pour lesquelles l’Etat gabonais « dispose d’un avantage comparatif », surtout en matière de « coûts de réduction et de valeur de permis d’émissions ».
Somme toute, les résultats, de l’étude sur le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre, devraient jouer en faveur du repositionnement, au Gabon, de l’Autorité nationale pour le mécanisme de développement propre.