Guinée : adduction d’eau potable
Pour la mise en œuvre d’un projet visant à soutenir l’adduction d’eau en milieu rural et semi-urbain, la Commission européenne aurait décidé d’octroyer à la Guinée une enveloppe d’environs 11 millions de dollars. Selon un communiqué de la représentation de l’Union Européenne (UE), cette action s’inscrit dans le cadre de l’initiative européenne pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) horizon 2015. Orientés vers 700 000 personnes, ces fonds contribueront à la réalisation de divers buts : ils permettront, entre autres, de renforcer le service national de l’eau potable (SNAPE) dans l’exécution de la stratégie du service public de l’eau dans les milieux susvisés. Aussi, favoriseront-ils l’amélioration des capacités des communes dans la fourniture des services sociaux de base aux populations, notamment par l’approvisionnement des ménages en cette solution naturelle de qualité. Le projet prévoit, par ailleurs, l’installation, dans des régions ciblées, d’une quinzaine de système hybrides d’adduction d’eau potable, d’une trentaine de forages équipés de pompes manuelles ainsi que de nombreuses infrastructures d’assainissement, a expliqué le chef de la délégation de l’UE, Philippe Van Damme. Egalement, il vise à réaliser des micro projets communaux pour la promotion de la santé et de l’hygiène publiques, l’organisation des collectivités et la gestion durable des ressources en eau. Ainsi, à travers son programme d’action, l’UE vient en aide au gouvernement guinéen dans ses efforts de réduction de la morbidité et de la mortalité infanto-juvénile par la promotion de l’hygiène. En résumé, la stratégie de l’Union se base sur la maîtrise d’ouvrage communal. Pour ce faire, une source officielle a révélé que l’implication des structures associatives de gestion et des services régionaux déconcentrés est très nécessaire pour assurer une amélioration du niveau d’accès à l’eau potable en République de Guinée.