Burundi : un soutien du FMI
Engagé dans un combat de lutte contre la pauvreté, le Burundi voit aujourd’hui ses efforts encouragés par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM). Pour soutenir cette démarche, le FMI a accordé 7,6 millions de dollars. Pour les responsables de l’institution financière, cette somme permettra de stimuler l’économie du pays et congratuler les bonnes initiatives. Aussi, les administrateurs de la BM ayant séjourné, la semaine dernière à Bujumbura pour une mission de travail, ont félicité les autorités du pays, au regard des progrès enregistrés depuis 7 ans dans la lutte contre la pauvreté. Les actions décisives ayant permis ces avancées sont les reformes législatives, économiques et institutionnelles mises en place pour assurer plus de transparence dans la gestion des affaires publiques. En matière de considération humaine, l’hôte a insisté sur le fait que la participation de la femme dans la reconstruction socio-économique du pays est significative. Le Burundi est considéré comme l’un des premiers pays au monde où la femme est plus représentée dans les hautes fonctions au sein des institutions de la nation. Les administrateurs de la banque mondiale ont particulièrement apprécié ce que le pays a qualifié des travaux communautaires. La société civile s’est impliquée dans le maintient et la construction des infrastructures du pays. Chaque semaine, près de 4 millions de burundais valides se mobilisent dans le cadre de divers travaux au sein de leurs communes respectives. C’est environ 192 heures de travail que chacune de ses personnes représente par an, soit 768 millions d’heures au total, consacrées pour l’intérêt commun. En considérant une moyenne de salaire mensuel estimé à 15 dollars par la Banque Mondiale, ce travail se quantifierait financièrement à environ 71 millions de dollars. Sur les 7 dernières années durant lesquelles le pays a appliqué ce concept, ces travaux communautaires ont virtuellement injectés près de 500 millions de dollars. Pour l’année en cours, le pays prévoit une croissance de 6,6% et la Banque Mondiale a confirmé sa présence pour le soutien du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté, deuxième génération (CSLP II).