Sénégal : à l’ère des réseaux sociaux
A l’ère des réseaux sociaux à travers le monde, le marché virtuel sénégalais emboîte le pas au modernisme. Selon les dernières estimations d’un fournisseur d’accès internet, près de 6% de la population sénégalaise serait activement utilisateur du réseau social Facebook et le pays connaîtrait en moyenne 3500 tweets par jour. Les estimations pour d’autres types de réseaux sociaux tels que Linked-in, Viadeo, Youtube ou encore Instagram restent encore difficiles à produire. Il y aurait environ 2 millions d’internautes actifs au Sénégal et pratiquement 3 internautes sur quatre sont inscrits dans un réseau social. Ces chiffres demeurent pour le moins approximatif vu l’insuffisance des outils de sondage, iles restent quand même révélateurs d’une société sénégalaise en pleine mutation. Malgré un accès limité à l’électricité et à la connexion internet, l’intérêt exprimé par les sénégalais pour les réseaux sociaux doit déjà attirer l’attention des opérateurs économiques et des politicien du pays. En effet, ces lieux de rencontre virtuel constituent désormais des plateformes où il est plus facile d’atteindre la population aussi bien pour un spot publicitaire que pour un dialogue social à travers le pays. Pour l’heure, c’est le réseau social de Marc Zoukerberg qui semble engrener le plus de sénégalais. Selon un sondage effectué au Sénégal, Facebook serait facile à utiliser et offrirait une gamme variée de services, allant de simple publication à la mise en ligne de photo ou de vidéo alors que les autres réseaux sont généralement spécialisés dans un service particulier, avec des contraintes d’utilisation. Une chose est sure, les opérateurs les plus avisés ne sont pas insensible a cette monté des réseaux sociaux sur le paysage sénégalais et échafaudent déjà des stratégies pour en tirer partie. Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux à travers le monde s’élèverait à 1,5 milliards de dollars et ce chiffre est en constante évolution.