Gambie : sécurité alimentaire et lutte contre la pauvreté
Le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) a déboursé un important financement en faveur de la sécurité alimentaire et des petits exploitants agricoles en Gambie. Bien qu’étant un des principaux secteurs économiques dans ce pays, l’agriculture peine à assurer l’autosuffisance alimentaire à la population et des revenus décents aux opérateurs. Dans le cadre du projet NEMA, le FIDA, banque des Nations Unies spécialisée dans le développement agricole et rural, a décaissé une enveloppe de 34 millions de dollars américains pour l’agriculture en Gambie. En fait, le NEMA est une initiative développée par le FIDA en Afrique de l’Ouest. Elle vise une meilleure exploitation de l’eau et des terres par les agriculteurs. Parmi ceux-ci, ce projet met un accent particulier sur les femmes et les jeunes. Spécialement en ce qui concerne le cas gambien, le NEMA a pour objectif l’augmentation de la production des légumes et du riz. Ces deux aliments font partie des principaux constituants des repas dans cet Etat. De cette manière, la sécurité alimentaire sera améliorée en Gambie et, en parallèle, les exploitants vont vendre des récoltes plus importantes. D’où, il y aura baisse de la pauvreté. Dans un esprit d’égalité des chances, le projet NEMA s’étend sur l’ensemble du territoire gambien, soit les 6 régions que compte le pays. Ce programme du FIDA est une véritable opportunité pour la Gambie. En effet, l’agriculture contribue au PIB national à hauteur de 25 à 35 % et pourvoit de l’emploi à 80 % de la population active.
Bien que cet Etat dispose de 2 700 km2 de terres arables, ce n’est que la culture de l’arachide qui est réputée. Le riz, qui est l’un des aliments base à l’échelle locale, n’est qu’une culture de subsistance, tout comme d’autres céréales comme le sorgho, le mil et le maïs. D’où, l’intérêt de ce genre d’initiatives.