Cameroun: le rendez-vous numérique dans l’import-export
Le Cameroun est en passe d’adopter un système de commerce extérieur reposant sur l’électronique. La première cible est le port de Douala qui est le siège de plusieurs blocages, perturbations et retards en matière de gestion des marchandises. Ce passage à l’électronique est assisté par la banque mondiale dans le but d’améliorer et de faciliter les procédures commerciales au Cameroun. Les autorités camerounaises ainsi que d’autres acteurs du secteur se sont rencontrés mardi dernier sous le thème de la dématérialisation des procédures du commerce extérieur. Il s’agissait entre autre de discuter de la mise en place d’un système de gestion, suivant les standards internationaux, d’un guichet unique des opérations de commerce extérieur (GUCE). L’arrivée du guichet unique avec support électronique permettra d’améliorer l’efficacité, la rapidité et la transparence des procédures.
Ainsi il réduirait les temps de dédouanement des marchandises à l’import-export. D’autre part il introduit la possibilité d’un fonctionnement sans interruption, fut ce t-il la nuit ou les jours fériés en augmentant les moyens de contrôle et la relève de données statistiques. D’après les experts de la banque mondiale, la durée de rétention des marchandises à l’entrée et à la sortie du port de Douala passera de 19 jours de moyenne à 7 jours. Cette amélioration considérable augmentera ainsi la capacité d’accueil par an, dopant par la même occasion la croissance des flux d’import-export sans engagement d’infrastructures supplémentaires.
Aussi, à long terme ce système coute moins cher à l’Etat avec plus de résultat opérationnel et financier. Ce qui pourra ce répercuter sur les frais de douanes, puis sur les coûts des marchandises et donc sur le coût de la vie au Cameroun.