Niger : Accroître l’exploitation des ressources pétrolières et minières
Le gouvernement nigérien a décidé de signer 9 contrats dans l’exploitation du pétrole. Du côté minier, un même nombre de conventions a été paraphé. Le pays ouest-africain semble plus que jamais déterminé à tirer le maximum de profit de son sous-sol. Le démarrage de la production du pétrole l’année dernière avait inauguré une nouvelle ère dans l’histoire du Niger. Le pays souhaite atteindre une production de 80 000 barils par jour d’ici 2014. Et, il n’y a pas 36 manières d’y arriver si ce n’est d’encourager des projets dans le pétrole. Ainsi, le gouvernement nigérien a donné son aval à 5 compagnies pétrolières au travers de 9 contrats de partage de production. International Petroleum pourra donc exploiter les blocs d’Aborak, Manga 1, Manga 2 et Ténéré Ouest. 4 autres blocs reviennent à des compagnies nigérianes, soit les champs Dibella 1 et Dallo I pour Labana Petroleum, Mandaram 2 pour Advantica Gas and Energy et Grein pour Sirius Energy Resources. Quant Genmin, elle se contentera du bloc de Djado 1. Concernant les mines, le gouvernement nigérien s’est également engagé avec six autres compagnies par le biais de 9 conventions. De ce fait, Guma Ressources pourra exploiter les mines de Tagaza 1, Tagaza 3 et Ouama tandis que celles de Téra 1 et Manda ont été décrochées par Osead. La Société d’Exploitation du Manganèse du Niger, Indigo Exploration, Middle Island Resources et Pamicor vont respectivement développer des activités sur Dingoaba, Koroufa, Kakou et Téra 3. Si la production du pétrole y a récemment débuté, le Niger a toujours été réputé pour la richesse et la diversité de ses mines, dont, en premier lieu, celles de l’uranium. Hélas, sa population est paradoxalement pauvre.