RD Congo : Pour une meilleure gouvernance et transparence des industries extractives
« Davantage de progrès dans les réformes de gouvernance et de transparence dans les industries extractives » telle se résume la principale recommandation faite par le Fonds monétaire international (FMI) à la République Démocratique du Congo (RDC). En effet, suite à une mission d’une quinzaine de jours, menée par le FMI en RDC, il s’en est suivi une exhortation des pouvoirs publics congolais à l’amélioration de la gouvernance et de la transparence dans les industries extractives. C’est la condition essentielle à respecter par le pays s’il doit espérer un déblocage de nouvelles lignes de crédits. Le FMI qui n’est pas à son premier coup d’essai puisque depuis l’année dernière, il n’a pas décaissé plus de 180 millions de dollars en faveur de la RDC, en raison de la vente secrète de plusieurs actifs miniers. Toutefois le FMI a apporté son soutien à la volonté affichée par le gouvernement congolais d’augmenter la part de l’État dans les projets miniers et de réviser son code minier. Par ailleurs concernant le volet augmentation des recettes intérieures, le FMI a souligné dans son communiqué « Les efforts pour mobiliser davantage de recettes intérieures sont le seul moyen actuellement pour répondre aux besoins en matière de développement humain et des infrastructures . À cet égard, des modifications des politiques fiscales et la réforme de l’administration des impôts et des douanes dans le secteur des ressources naturelles sont considérées comme particulièrement importantes ». Par ailleurs, avec le potentiel minier dont dispose la RDC, elle devrait atteindre une croissance de 7% en 2012. On espère que ces nouvelles réformes auront le mérite de redresser l’économie du pays car la RD Congo est encore en dessous des indicateurs de développement.