Côte d’Ivoire : Que faire pour ménager les acquis industriels…
En pleine reconstruction, la Côte d’Ivoire fait tout pour ménager tout investissement. Malgré cela, certains, mécontents de la gestion des affaires, menacent de mettre la clé sous le verrou. La Société des Conserveries de Côte d’Ivoire (SCODI) est de ce nombre. Néanmoins, son Directeur Général, M. Mohamed Khachab, a quand même pris le soin d’exposer à l’autorité de tutelle, le Ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, M. Kobenan Kouassi Adjoumani, les raisons de cette option. Déjà, il faudrait préciser que la SCODI ne compte fermer qu’une de ses unités industrielles. Son patron a déploré la lenteur dans l’application des dispositions relatives à la zone franche. Ce, particulièrement en ce qui concerne la réduction de moitié des factures de téléphone, d’eau, d’électricité et de carburant. Vraisemblablement, rien n’a été fait dans ce sens jusque-là. Ce n’est pas tout : normalement, l’Etat devait reverser aux conserveries les frais généraux qu’elles ont supportés. Ceux-ci s’élèvent à 10 millions de dollars américains à la SCODI. Une addition salée que la conserverie ne veut plus voir grossir. En dernier lieu, M. Khachab s’est plaint des violations des conventions par les bateaux asiatiques. Ceux-ci s’accaparent d’une partie de la capture de la SCODI en eaux de zone. Tout cela pourrait entraîner la fermeture d’une usine de la SCODI. Ayant prêté une oreille attentive aux réclamations du DG de la SCODI, le ministre s’est engagé à prendre des mesures dans les plus brefs délais.