Le poids du coton africain sur le marché international
Le coton africain n’arrive pas à se faire une place réelle sur le marché mondial malgré qu’il soit d’une grande richesse et représente une vraie réussite pour les Africains. Pourtant, la culture du coton s’est beaucoup améliorée en Afrique avec l’aide des organismes internationaux et représente une source de devises et de création d’emplois. On distingue cinq réservoirs cotonniers sur le continent dont le plus important est le bassin ouest africain car on y produit près des deux tiers de la production. D’ailleurs, sur les douze premiers pays producteurs de coton, huit sont en Afrique de l’Ouest. De plus, 16 millions de personnes au moins dépendent directement de cette production, ce qui fait de la région un acteur important du marché international. Pour preuve, le coton représente 75% des recettes à l’exportation au Bénin, 50% au Mali, 60% au Burkina Faso et un bon tiers du produit intérieur brut sont dus au coton. Le reste du coton africain est réparti sur quatre zones le long d’une bande Nord-Sud allant de la vallée du Nil à l’Afrique du Sud. Cependant et malgré les coûts de production très faibles, le coton africain subit la concurrence du coton en provenance des Etats-Unis qui lui est subventionné. Car la culture de coton est une culture traditionnelle et familiale, le travail se fait donc essentiellement à la main (les machines sont quasi inexistantes). De plus le coton est à la base des problèmes rencontrés par de nombreux pays d’Afrique dans leur voie vers le développement.