Exclusif : les nations unies décrètent un « blocus sécuritaire » autour de Tindouf suite au rapt des trois humanitaires
A travers un communiqué laconique adressé à tous les personnels en charge de la sécurité au sein de l’instance onusienne, dont « Legriot.info» a pu se procurer copie exclusive , le secrétaire général adjoint de l’ONU, Gregory Starr, a annoncé le relèvement du niveau d’alerte de 3 à 4 (plus haut niveau possible), et que toutes les patrouilles de nuit et activités de la force des Nations Unies au Sahara Occidental, la MINURSO, seraient désormais suspendues, « à l’est du Mur (érigé par le Maroc à sa frontière orientale) ». De surcroit, les hommes de la MINURSO déployés sur les territoires contrôlés par le Front Polisario et l’Algérie devront désormais observer un « couvre feu strict du crépuscule à l’aube » . En termes clairs, ceci veut dire que les Nations Unies sont inquiètes au plus haut point de la dégradation des conditions sécuritaires dans la région sous influence du mouvement sahraoui qui milite pour l’indépendance du Sahara Occidental. Autre élément qui vaut le détour dans le communiqué confidentiel, la description par les Nations Unies de l’enlèvement des trois humanitaires.
En effet, le Sous-secrétaire général précise que les trois européens ont été enlevés au sein du « Protocol House », lieu d’accueil des étrangers au sein d’un des camps situé à proximité de Rabouni, Quartier Général du Front Polisario. Mais qu’a t il donc bien pu se passer pour que de ravisseurs, venant du Mali, aient réussi à pénétrer le camps de réfugiés sahraouis, réputés extrêmement bien gardés par l’armée algérienne ? Selon certaines sources influentes au sein du Polisario, l’enlèvement n’aurait pas pu se dérouler sans « complicités internes », ce que semble confirmer plusieurs informations en provenance de Bamako, qui confirment le fait que la branche « sahraouie » d’AQMI serait à l’origine du triple enlèvement.