Guinée : Rio Tinto fidèle à ses principes
La multinationale anglo-australienne, Rio Tinto, qui exploite le gisement de fer de classe mondiale en Guinée, Simandou, a la réputation de mettre un accent particulier sur les besoins sociaux de l’environnement dans lequel elle travaille. C’est pourquoi, elle a annoncé son intention d’investir plus de 13 milliards de Francs Guinéens (2 millions de dollars américains) en faveur du développement d’une localité voisine, Beyla. Cela, le géant minier le fera par le biais de sa filiale locale Simfer SA. Il s’agira, en clair, d’améliorer les infrastructures de base de Beyla ou d’en construire de nouvelles. Ainsi, Rio Tinto entend développer 18 projets parmi lesquels, l’entretien de certains axes routiers de la localité, l’édification d’infrastructures exclusivement dédiées à la jeunesse, comme un nouveau stade ou une maison de jeunes, sans oublier le domaine de la santé avec la réfection du centre hospitalier de Beyla. Toutes ces initiatives devront être achevées sous deux ans, donc d’ici la mi-2013, selon le cahier de charges établi. Certaines mêmes, à l’instar du centre d’entreprises de Beyla, qui étaient déjà entamées avant cette résolution budgétaire, sont déjà terminées. Tout en saluant la fibre sociale de Rio Tinto, laquelle vient d’être récemment primée pour ses œuvres dans la prévention de certaines maladies (Sida, paludisme) dans la région de Simandou, il faut dire que c’est la moindre des choses. Car, le géant du fer s’est engagé avec le gouvernement guinéen en avril dernier dans un projet qui pourrait générer, à terme, plus de 10 milliards de dollars. Ainsi, on peut dire que Rio Tinto a largement les moyens d’être généreux.