Burkina-Niger : Une centaine de «terroristes» tués lors d’une opération commune fructueuse
Une centaine de «terroristes» ont été tués en juin au cours d’une opération menée conjointement par les armées du Burkina Faso et du Niger, à la frontière des deux pays, confrontés à des attaques jihadistes récurrentes, indique un communiqué commun des armées des deux pays.
Depuis deux semaines, plusieurs centaines de soldats burkinabè et nigériens mènent une opération conjointe contre les groupes armées jihadistes, de part et d’autre de la frontière des deux pays, selon l’état-major de l’armée du Burkina Faso.
«Le bilan non exhaustif de l’opération est : plus de 100 terroristes neutralisés, de l’armement (armes de guerre et fusils de chasse) récupéré ou détruit, des moyens roulants détruits (une centaine de motos et des véhicules)», précise le communiqué commun.
L’opération a également permis de «neutraliser une partie des engins explosifs utilisés pour freiner nos troupes» et de «détruire une bonne partie de leur logistique», a affirmé le chef d’état-major de l’armée nigérienne, le général Salifou Modi, lors d’une visite au camp du Régiment d’infanterie commando de Dori, au nord du Burkina.
Les unités engagées, soutenues par les forces aériennes, ont mené des «opérations de reconnaissance, de bouclage, de fouille et de ratissage», notamment dans les localités de Téra et Torodi au Niger, et de Dori, Mansila et Diapaga au Burkina Faso.
Le Burkina Faso fait face depuis 2015, à l’instar du Niger, à des attaques jihadistes régulières et meurtrières attribuées aux groupes jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda et qui ont fait des centaines de morts dans les deux pays et des centaines de milliers de déplacés ayant fui leurs foyers.