Niger-Présidentielle : Sept agents électoraux tués par une mine
Le second tour de la présidentielle au Niger, un pays en proie aux violences jihadistes, a été endeuillé dimanche par la mort de sept agents électoraux dont le véhicule a sauté sur une mine.
Dans la matinée, sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dans l’explosion de leur véhicule à son passage sur une mine dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali, a annoncé le gouverneur de cette région, Tidjani Ibrahim Katiella.
«Il s’agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires», recrutés par la Céni, a-t-il dit, précisant que l’explosion a également fait «trois blessés».
Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso, à l’ouest,où sévissent des groupes jihadistes affiliés à l’organisation Etat islamique, mais aussi à l’est frappé par des attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram.
Quelque 7,4 millions de Nigériens sont appelés à se prononcer au second tour entre le favori Mohamed Bazoum, fidèle du président sortant Mahamadou Issoufou, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien président.