Côte d’Ivoire-Législatives : La CEI «prête» pour des élections apaisées
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) en Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a déclaré ce mercredi, que la CEI est “prête pour les élections des députés prévues le 06 mars prochain”.
«La Commission électorale a pour vocation de gérer ce qui est susceptible d’affecter ou de consolider la paix, c’est-à-dire l’élection. D’où l’intérêt de notre rencontre. Je peux vous rassurer que la Commission électorale est prête pour l’élection des députés», a dit Ibrahime Coulibaly-Kuibiert à l’issue d’une rencontre avec le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin alias KKB.
«Il s’agit de mettre ensemble nos énergies pour faire en sorte que la paix soit consolidée et non qu’elle soit affectée», a ajouté Coulibaly précisant que son institution est en attente du verdict du contentieux de l’éligibilité du Conseil constitutionnel pour élaborer les documents électoraux qui vont permettre les élections.
«Ce jeudi, nous allons recevoir les deux nouveaux Commissaires centraux (issus de l’opposition) à l’effet pour eux de prendre fonction comme la loi le prescrit», a également fait savoir Coulibaly.
Lors de la présidentielle d’octobre 2020, boycottée par l’opposition, le ministre de la réconciliation nationale Konan Bertin est arrivé deuxième avec 1,99%. Le président Alassane Ouattara, 78 ans, a été réélu pour un troisième mandat controversé avec le score sans appel de 94,27% des voix au premier tour.
Les deux principaux partis d’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire de l’ancien président Henri Konan Bédié, et le Front populaire ivoirien de l’ex-président Laurent Gbagbo, ont annoncé début janvier avec leurs alliés leur participation aux législatives du 6 mars.
En revanche, le parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro avait annoncé à la mi-janvier, son boycott des législatives.
Le COJEP, le parti de l’ancien chef des Jeunes patriotes Charles Blé Goudé a annoncé son retrait d’une coalition de l’opposition, dénonçant « des guerres de positionnement».