FINELEC : Innover pour améliorer la couverture électrique en Afrique
Actuellement dans la capitale camerounaise, Yaoundé, se tient la première édition du Forum International de l’Electricité (FINELEC) avec comme thème « Relever les défis de l’accès à l’électricité en Afrique. ». Ces assises se sont ouvertes depuis le mardi 29 Mars et se clôtureront le vendredi 1er Avril.
Ce forum tire son importance du fait qu’elle réunit des experts dans le domaine électrique, des représentants légaux d’entreprises et des acteurs institutionnels venus de différents pays avec comme objectif de réfléchir à des innovations pour résoudre la problématique de l’énergie électrique en Afrique. Celle-ci saute aux yeux tellement le taux d’électrification du continent ne dépasse pas 40 %. Celui-ci est d’ailleurs tiré vers le haut par des pays comme l’Afrique du Sud et les nations du Maghreb, mieux loties en la matière. Et remédier à cela n’est pas du tout gagner. Juste pour avoir une idée de l’ampleur de la tâche, il faut prendre en compte que 32 pays d’Afrique Noire sur 48 connaissent un déficit d’électricité. Plus éloquent, la couverture électrique de l’Afrique Centrale, par exemple, nécessite 13 000 MW par an. Bref, 600 milliards de dollars américains sont nécessaires pour que tous les africains puissent bénéficier équitablement de l’électricité en quantité et en qualité. D’où, la résolution du problème électrique freinera automatiquement le développement d’autres secteurs (routes, santé, eau,…). Mais, sans électricité, ces derniers aussi ne peuvent pas fonctionner. Un dilemme.
Face à ces difficultés, des pistes de solutions ont donc été évoquées au cours du FINELEC, à savoir la diversification des sources d’électricité, la réforme des lois sur l’exploitation de l’énergie électrique et l’amélioration des investissements dans le secteur. Sans cela, la bataille est d’avance perdue.