Accord entre la Mauritanie et la CEDEAO pour les échanges et la sécurité
Un accord pour la libre circulation des personnes et des biens et « la lutte contre le terrorisme », a été signé entre la Mauritanie et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), rapporte l’Agence mauritanienne d’information (AMI).
La Mauritanie avait quitté la CEDEAO en 2000, sous l’ancien président Maaouiya Ould Taya, pour intégrer l’Union du Maghreb arabe (UMA) qui regroupe le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye.
Selon la ministre mauritanienne du Commerce, Naha Mint Mouknass, le nouvel accord signé vendredi dernier, « contribuera au rapprochement des peuples de la région ouest-africaine et consolidera les relations économiques et commerciales entre la Mauritanie et les pays membres de la CEDEAO dans différents domaines importants, y compris la création d’une zone de libre échange ».
Lors la cérémonie de signature, Marcel Alain de Souza, président de la commission de la CEDEAO, a indiqué que cet accord « couvre quatre domaines clés, à savoir la liberté de circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux entre la Mauritanie et les 15 pays membres de la CEDEAO ».
Les deux parties ont également convenu de coopérer dans des domaines « tels que la lutte contre le terrorisme, car la sécurité de la région est l’affaire de tous », a ajouté De Souza.
Le Maroc, membre de l’UMA, multiplie depuis quelques mois, une offensive diplomatique en Afrique. Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le pays a signé des accords commerciaux avec plusieurs pays membres de la Communauté des Etats ouest-africains.
Le royaume avait même formulé en février, une demande d’adhésion à la CEDEAO en qualité de « membre à part entière ».