Le MLC et ses alliés ont signé l’accord du 31 décembre en RDC
Le Front pour le respect de la Constitution (FRC), frange de l’opposition constitué autour du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et ses alliés, a signé l’accord obtenu le 31 décembre dernier sous la médiation des évêques catholiques en vue de conduire le pays aux élections en 2017.
Un acte salué par Saïd Djinnit, représentant des Nations unies dans la région des grands lacs, à sa sortie de l’audience qu’il a eue avec les évêques.
Le fonctionnaire onusien a indiqué par ailleurs, que » les évêques sont optimistes pour réaliser davantage d’acquis dans le cadre du renforcement de l’application de l’accord ».
Selon Mme Eve Bazaiba, chef de file du FRC et secrétaire général du MLC, cette signature du MLC est « un pas important vers la plus grande exclusivité de l’accord du 31 décembre. Ce qui est une bonne chose ».
Le FRC s’était plaint jusque-là, du déséquilibre de l’accord qui attribue la gestion du Conseil de contrôle de la transition à l’opposant historique, Etienne Tshisekedi et la direction du gouvernement de transition au Rassemblement, plate-forme dont ce dernier est le leader.
Quinze jours après la signature de l’accord de cogestion conclu entre le pouvoir et l’opposition, l’opposant Roger Lumbala, président du petit parti d’opposition Rassemblement congolais pour la démocratie nationale (RCD-N), accusé de « haute trahison » a regagné dimanche Kinshasa, la capitale congolaise.
Lumbala a été un candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2006. En janvier 2013, son mandat de député avait été invalidé pour absences répétées alors que les autorités de Kinshasa l’avaient accusé de « haute trahison » et de complicité avec la rébellion du mouvement M23, défait début novembre 2013 après une offensive des Forces armées de la RDC (FARDC) et des Casques bleus.
L’accord signé le 31 décembre sous la médiation des évêques catholiques vise à résoudre la crise créée par la non-tenue des élections avant le 19 décembre 2016, date de la fin du dernier mandat du président sortant Joseph Kabila.