Grande mobilisation en faveur de Laurent Gbagbo qui comparait devant la CPI
Le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’ouvre ce jeudi 28 janvier devant la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye, où il comparaît avec Charles Blé Goudé, son leader de la jeunesse pour crimes contre l’humanité.
Laurent Gbagbo est le premier président africain qui sera jugé devant la CPI pour son rôle présumé dans la crise postélectorale née de sa contestation de la victoire d’Alassane Ouattara au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2010. La crise a fait près de 3000 morts en Côte d’Ivoire selon l’ONU.
Depuis quelques jours, le camp de l’ancien président ivoirien a sonné la mobilisation en Europe. Tous les partisans Laurent Gbagbo ont été appelé à manifester mercredi et jeudi (jour du procès) devant la CPI.
Au nombre de ceux-ci, Patrice Konté l’un des organisateurs basés à Genève pour qui « Laurent Gbagbo et Charles blé ont été déportés de manière abusive ».
Le procès de Laurent Gbagbo et de son leader de la jeunesse est vécu comme une injustice pour ses partisans qui réclament la comparution devant la CPI, de l’actuel président Alassane Ouattara, Guillaume Soro, et plusieurs chefs de guerre proches de Ouattara.
Aussi, Gaétan Moutou, chercheur à Amnesty International, pense que le tribunal devrait au cours de ce procès se focaliser également sur les exactions commises par toutes les parties impliquées dans des violations de l’homme et autres crimes depuis 2002 en Côte d’Ivoire.