Comores : 25 candidats pour l’élection présidentielle
Vingt-cinq candidats sur 28 postulants on été retenus pour participer à la prochaine élection présidentielle aux Iles Comores, a confirmé la Cour Constitutionnelle dans un arrêt rendu samedi.
Par ailleurs, les Comoriens de l’étranger, dont environ 300.000 vivant en France, ne pourront finalement pas voter, contrairement à ce qui avait été annoncé par le ministère de l’Intérieur il y a six mois.
Tous les candidats à la présidentielle sont originaires de l’île de la Grande-Comores, selon la règle constitutionnelle instaurée depuis 2001 d’une présidence tournante entre les trois îles de l’Union des Comores: Anjouan, Grande-Comores et Mohéli, qui comptent au total environ 800.000 habitants.
Le 1er tour des élections est prévu le 21 février. Seuls les trois candidats arrivés en tête participeront au second tour le 18 avril. Parmi les candidats recalés figure l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, originaire d’Anjouan, qui avait présidé les Comores de 2006 à 2011 au nom de son île, et dont la candidature avait crée une vive polémique.
Leader du parti Juwa (Soleil), l’homme au turban vert pensait pouvoir se représenter au nom de la Grande-Comores en exploitant une imprécision de l’Art.13 de la Constitution sur la tournante. Débouté, Sambi n’a pas engagé de recours auprès de la Cour Constitutionnelle.
Par ailleurs, le vote des Comoriens vivant en France, annoncé il y a quelques mois comme une première, a été finalement abandonné « pour des raisons techniques », a déclaré Ahmed Mohamed Djaza, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), sans autre précision.
Le vote de la diaspora comorienne en France représentait un potentiel de plus de 100.000 voix, selon le dernier recensement réalisé par la Ceni en novembre dernier. La présidentielle de 2016 sera couplée avec le vote des gouverneurs des îles.