Afrique de l’Ouest : Séminaire sur la protection contre les armes chimiques
Un séminaire régional d’assistance et de protection contre les armes chimiques est organisé du 17 au 21 août à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, à l’initiative de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), sous le parrainage de la CEDEAO et de l’Etat ivoirien.
«Gestion et planification de la réponse d’urgence face aux attaques et incidents chimiques », est le thème de ce séminaire de cinq jours, au cours duquel les intervenants vont tenter d’identifier notamment les défis et besoins régionaux et de réfléchir sur les mécanismes de mise en œuvre de la réponse urgente face aux incidents et attaques chimiques.
Selon le pharmacien-Colonel Zinzendorf Nanga, Secrétaire permanent de d’autorité nationale de l’OIAC, la volonté des Etats membres de la CEDEAO à travers ce séminaire, est de donner une réponse urgente face aux incidents et attaques chimiques qui se heurte au manque de ressources humaines, institutionnelles et financières. Il a cité pour preuve, la « réponse tardive » au scandale des déchets toxiques survenu courant 2006 en Côte d’Ivoire.
La Convention sur l’interdiction des armes chimiques, à laquelle tous les pays de la CEDEAO ont adhéré, stipule que tout Etat signataire de cette convention, n’a pas le droit de mettre au point, d’accueillir, de stocker ou de conserver les armes chimiques ou de les transférer directement ou indirectement par qui que se soit.
Au cours de cette rencontre, chaque pays présentera l’état de l’application de la Convention avec un accent particulier sur le plan d’urgence à la réponse chimique.
« La mutualisation des moyens humains et matériels des différents Etats et le renforcement de la coopération devraient permettre d’apporter une réponse appropriée à la menace terroriste qui tend à se généraliser», a espéré Alexis Ahonzo, au nom du ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi.
L’Ambassadeur Claude Beké Dassys qui intervenait au nom du ministre ivoirien des Affaires étrangères a reconnu la «menace est réelle», et souhaité que ces travaux soient couronnés de succès parce la sécurité des populations de la CEDEAO en dépend.