L’OIF forme des banquiers ouest-africains
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a entamé ce mardi à Abidjan, un séminaire sous-régional de formation au profit de 25 cadres de banque et analystes financiers et de crédit.
Ce séminaire qui a réuni jusqu’à vendredi, des banquiers originaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), consiste en une formation par un collège d’experts de l’OIF, en matière d’analyse des risques inhérents au financement des entreprises et projets culturels.
« Ce séminaire ne prétend pas lever toutes vos réticences pour le financement des entreprises culturelles et créatives mais a l’avantage de pointer du doigt les points clés auxquels vous devriez vous attacher en cas de financement des industries culturelles », ou plus simplement « les précautions à prendre » pour rentabiliser vos investissements dans ce secteur, a indiqué Toussaint Tiendrebeogo, chargé des politiques de développement des industries culturelles et créatives de l’OIF.
Il s’agit de la facilitation de l’accès au crédit bancaire par les entreprises culturelles à travers une meilleure expertise des filières et une plus grande maîtrise des risques liés au financement de ces entreprises.
Les participants devraient aussi avoir une meilleure connaissance du mécanisme de Fonds de garantie qui a été mis en place en partenariat avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) pour en faire une meilleure promotion.
Le séminaire se déroule dans un contexte de célébration du 10ème anniversaire de la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité culturelle qui a contribué à la reconnaissance de la double nature économique et culturelle des biens et services culturels tout comme le droit souverain de disposer de politiques publiques appropriées face à la menace d’uniformisation culturelles présentant des échanges commerciaux déséquilibrés », a rappelé Tiendrebeogo.
Pour Dembélé Foussény le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, les succès engrangés par la Côte d’Ivoire dans les filières de la musique, de l’édition ou encore de l’audiovisuel, sont un signe d’espoir même si les capacités du gouvernement et des collectivités restent en deçà des besoins exprimés.