Kenya : L’implication de la jeunesse garante de la réussite de l’intégration
Les autorités kényanes se sont engagées lundi à impliquer désormais la jeunesse nationale dans le processus d’intégration de la communauté Est-Africaine (CEA), en vue de garantir la stabilité et la prospérité régionale.
Pour s’y faire, une prise en compte conséquente de la jeunesse est aujourd’hui à l’ordre du jour. Le secrétaire principal des affaires est-africaines, John Konchella, a fait savoir que la CEA voudrait désormais œuvrer dans ce sens. A cette heure le souci majeur vise à garantir la réussite au processus d’intégration. La décision d’impliquer la jeunesse est liée à l’expérience de 1977, laquelle semble-t-il, l’UE a récupéré tout au long de sa construction. John Konchella, à l’occasion du forum de la plate-forme des ambassadeurs de la jeunesse de la CAE, est revenu sur cette page de l’histoire régionale. « La première CEA a échoué en 1977 à cause de la méfiance politique, des craintes et des soupçons des dirigeants, des citoyens et des Etats membres. Elle aurait certainement survécu si les jeunes et d’autres acteurs concernés avaient été impliqués dans le processus d’intégration», a-t-il précisé.
Les profondes mutations socioéconomiques actuelles du monde démontrent bien qu’une intégration régionale est indispensable pour l’émergence des régions. Dans ce sens, le secrétaire pense que grâce à de telles initiatives « Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont devenus très influents dans l’économie mondiale ». La réussite de la politique d’intégration aujourd’hui compte pour la stabilité et le développement de la CEA.Et par ricochet, elle compte s’imposer lors des rencontres avec les décideurs de l’économie mondiale.
Aussi simple que puisse paraître l’idée d’impliquer la jeunesse dans l’intégration régionale, elle met en relief le souci des autorités de veiller au grain sur la réussite de ce processus.