Visite surprise de Ban Ki-moon en Libye

Samedi dernier, Ban Ki-moon a effectué un passage éclair en Libye. Le secrétaire général de l’ONU en a profité pour appeler à la fin des hostilités dans ce pays.

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C’est ce qu’on appelle une visite surprise puisque l’arrivée du patron des Nations Unies en Libye n’avait fait l’objet d’aucune annonce. Néanmoins, Ban Ki-moon s’est exprimé à l’ouverture d’une rencontre de dialogue entre élus rivaux de la nouvelle Assemblée nationale en ces termes: « Soyons clairs, sans un arrêt immédiat des affrontements violents et sans le rétablissement d’une paix durable, prospérité et vie meilleure seront un rêve lointain ».

A noter que la ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, et des représentants britannique, français, italien et maltais ont également pris part à cette rencontre. En effet, bien que reconnu par la communauté internationale, le Parlement libyen l’est moins au niveau national .Certains députés en boycottent carrément les réunions et il fait l’objet des contestations de Fajr Libya, une coalition de milices qui règne sur Tripoli. Depuis quelques temps déjà, les Nations Unies s’investissent pour restaurer la paix en Libye. Ainsi, le 29 septembre dernier, leur émissaire spécial, Bernardino Leon, a réussi à organiser, pour la première fois, une rencontre entre députés rivaux à Ghadamès (ouest).

C’est dans la même lignée que s’est inscrit Ban Ki-moon, conscient que « le chemin sera long et difficile », a-t-il reconnu. Dans ce processus, il estime qu’il faut, en premier lieu, en finir avec la crise politique.

« Le pays ne peut pas se permettre d’être divisé politiquement pour une si longue période. La Libye a besoin d’un parlement qui représente tous les Libyens », a-t-il assené. D’où, la nécessité, de l’avis du numéro un des Nations Unies, de renforcer la légitimité du Parlement. Elu le 25 juin dernier, celui-ci siège actuellement dans la ville de Tobrouk, distante de 1 600 km de Tripoli. Pour cause, les milices qui contrôlent la capitale ne le reconnaissent pas. En outre, Ban Ki-moon s’est dit favorable à la formation d’un gouvernement d’union nationale.

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