Ghana : Les rumeurs sur Ebola démenties
Les autorités sanitaires du Ghana ont démenti la rumeur selon laquelle le virus Ebola serait présent dans le pays, mais que les officiels auraient délibérément choisi de dissimuler ce fait. Cette rumeur qui a circulé sur le réseau WhatsApp soutenait que plusieurs cas de la maladie, dont certains mortels, ont été enregistrés sur le territoire ghanéen.
Les auteurs de cette spéculation affirmaient tenir leurs sources de l’Assemblée générale annuelle de la Société pharmaceutique du Ghana (PSGH) au cours de laquelle un membre de l’Association des médecins du Ghana (GMA) aurait évoqué une politique délibérée de désinformation au sujet du virus Ebola. Les deux organisations des professionnels de la santé ont réfuté cette information sans fondement.
Dans une déclaration faite à la presse, la PSGH a dénoncé une « information scandaleuse, fausse et regrettable » dont elle s’est catégoriquement dissociée. De son côté, le président de la GMA, le Dr. Kwabena Opoku Edusei, a rejeté les accusations de toute désinformation au sujet de l’épidémie d’Ebola, pour des raisons politiques, affirmant qu’ « aucun cas de fièvre Ebola n’a jamais été signalé dans aucune structure médicale du pays et qu’il n’y a jamais eu de tentative de dissimulation ».
Selon les autorités sanitaires du Ghana, aucun cas de fièvre Ebola n’a été enregistré et confirmé dans le pays. A en croire des médias locaux, le message anonyme publié sur le réseau WhatsApp serait le fait d’une certaine dame. L’association des pharmaciens a mis quiconque au défi d’apporter les preuves d’une quelconque supposée déclaration faite lors de son assemblée générale à propos de l’épidémie d’Ebola et demandé que « toute la lumière soit faite sur l’origine de cette rumeur destinée à créer la panique au sein de la population ». Un appel pris au sérieux par l’Agence nationale des technologies de l’information (NITA) dont le Directeur général, William Tevi, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces « fausses rumeurs ».