La présidentielle ivoirienne pourrait être compromise
Les représentants de l’opposition (Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié) siégeant à la Commission électorale indépendante ivoirienne Sont soucieux de la transparence des résultats des élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Par conséquent ils se trouvent dans l’obligation de mettre en cause la convention passée entre la Commission électorale en 2007 avec une société de services informatiques. Cette société est une filiale d’un bureau d’études dirigé par un proche du président Gbagbo. Ce lien entre le président Gbagbo et le directeur de la SILS n’arrange pas les représentants de l’opposition. Raison pour laquelle ils souhaitent un réexamen de la convention passée pour plus de transparence. Faute de quoi le premier tour de la présidentielle ivoirienne ne pourra pas avoir lieu le 31 Octobre 2010 vu le temps que nécessite un comptage manuel. Cette idée est alimentée par le fait que les candidats aux élections ont presque le même poids électoral. Et aussi parce que le président Gbagbo a toutes les chances d’être réélu à nouveau. Certains le considèrent comme étant la solution en côte d’Ivoire.
En effet suite à plusieurs évènements tels que des fichiers parfois détruits ou incomplets, l’affichage et les objections qui n’ont pas lieu sur les mêmes sites les élections présidentielles avaient été reportées au 31 Octobre. Mais cette date aussi sera reportée si la crainte de fraude lors des élections n’est pas dissipée au niveau de l’opposition. Il revient donc aux organisateurs des élections la responsabilité de trouver une solution pour plus de clairvoyance.