Centrafrique : Les anti-Balaka, ennemis jurés de la Misca.
Jean-Marie Michel Mokoko, chef de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), a déclaré son antipathie aux milices anti-Balaka lors d’une interview qu’il a accordée mercredi dernier, à une radio locale.
De sources concordantes, ces milices manifestent de plus en plus des comportements inhumains et antisociaux. Ils poursuivent les massacres des populations et s’en prennent aux forces internationales dont la mission consiste à rétablir l’ordre et de veiller à la sécurité des populations. Pour le général Jean-Marie, il est clair que de tels individus ne peuvent être classés qu’au rang d’ennemis de la République centrafricaine.
Alors que les forces africaines et françaises réfléchissent aux stratégies à mettre en place pour stopper les anti-Balaka dans leur folie meurtrière, un mini-sommet sur la Centrafrique se prépare à Bruxelles.
En effet, François Hollande et plusieurs présidents de l’Afrique centrale tiendront une réunion sur la situation de ce pays, en marge du prochain sommet UE-Afrique qui est prévu pour les 2 et 3 avril 2014.
Invitée à prendre part à l’événement, Catherine Samba-Panza devra encore plaider auprès des autorités européennes pour un renfort militaire, eu égard aux difficultés que rencontrent les forces déjà présentes sur le territoire qui peinent à contenir les violences et à mettre la main sur leurs auteurs.
Pour l’heure, la situation n’est pas encore stabilisée et le chef des opérations des milices est en fuite ; une opportunité dont voudrait se servir la Misca pour mettre fin au cycle de violence.
Ainsi, la guerre est déclarée entre les forces internationales, composées des soldats africains et français, et les anti-Balaka dont les exactions ont suscité la désapprobation et la colère de ces forces.