Cameroun : La BM au banc des accusés.
Après le Projet de barrage d’Inga III en République Démocratique du Congo, la Banque Mondiale se retrouve encore au Cameroun, au cœur de fausses accusations.
En effet, un média camerounais a annoncé, il y a une dizaine de jours, que la BM a suspendu le financement du projet de construction d’un barrage dans l’Est du pays.
L’institution a démenti mercredi, cette accusation, réaffirmant qu’elle poursuit non seulement ce financement, mais qu’elle veille également à la parfaite réalisation du barrage.
Prioritaire dans la politique de développement du Cameroun, ce projet vise à « améliorer l’accès à une alimentation peu coûteuse et fiable en électricité ».
Les populations camerounaises sont souvent victimes de délestage, ce qui constitue un frein pour le développement car, sans lumière, il est impossible de mener à bien et à termes des projets.
Alors que le Cameroun joue le rôle de l’accusateur vis-à-vis de la BM, la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) prend la même position, en rejetant la demande que ce dernier, lui a formulée par rapport à l’obtention de différents agréments en vue de créer une banque agricole. Les raisons avancées par la COBAC sont plus liées à la détermination des leaders d’une telle structure, dans la mesure où la corruption ronge le Cameroun.
Ainsi, le doute qui s’est installé entre cet Etat et ses partenaires impacte négativement le climat des affaires et surtout les conditions sociales des populations.
A l’instar du scénario qui s’est produit en RDC, la Banque Mondiale n’a aucun reproche à se faire par rapport aux accusations portées à son encontre.