Centrafrique : Prolongation de la mission des forces françaises
L’assemblée nationale française s’est prononcée mardi 25 février 2014 en faveur de la prolongation de l’opération Sangaris en République centrafricaine.
Les députés ont majoritairement accordé leur voix au projet qui leur a été soumis par le gouvernement, lié à la poursuite de la mission des militaires français.
Informée, la Présidente de la transition centrafricaine s’est réjouie du soutien que la France apporte à son pays afin que celui-ci puisse sortir de la crise qu’il connaît depuis le coup d’Etat fomenté par les rebelles Seleka en mars 2013.
Pour l’heure, la priorité des forces françaises consiste à assurer la sécurité en attendant le déploiement d’une opération de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU. Nombreux sont ceux, notamment le Premier ministre français, qui estiment que seuls les Casques bleus pourront répondre aux besoins de la Centrafrique.
L’armée française n’a pas vocation à se substituer aux forces internationales qui ont la responsabilité de veiller à long terme à la sécurisation de cet Etat. Autrement dit, dans la durée, Paris aura la possibilité de réduire considérablement « son effort » tout en maintenant « une présence en appui à l’opération des Nations Unies ».
Même s’ils ont voté favorablement à la prolongation de Sangaris, les députés français de l’opposition UMP ont tenu à rappeler à François Hollande qu’il ne s’agit pas d’un blanc-seing ,signifiant que leur vote ne doit pas être perçu comme une autorisation au laisser-aller dans les prises de décision sur la situation en Centrafrique.
Après plusieurs tractations sur les coûts en ressources humaines et financières, Sangaris se poursuivra jusqu’à nouvel ordre, du moins en attendant le déploiement de la mission de l’ONU.