L’Ethiopie ,un important marché mondial de la rose
Il est désormais impossible d’évoquer la fleur phare de la Saint-Valentin sans parler de l’Ethiopie. Il y a à peine quelques années que ce pays de la corne de l’Afrique a fait son entrée sur le marché mondial de la rose, longtemps dominé par le Kenya, Israël, l’Equateur et la Colombie.
Sous l’impulsion de son gouvernement, l’Ethiopie a réussi à se tailler une place importante sur le marché mondial de l’horticulture et serait même en passe d’en devenir l’un des acteurs incontournables.
Gallica Flowers est une société d’horticulture implantée, depuis sept ans, à environ vingt kilomètres d’Addis Abeba, la capitale éthiopienne. Avec une exploitation s’étendant sur huit hectares de serres situés à 2 600 mètres d’altitude, la société exporte à elle seule cinq millions de roses par an. Avec l’arrivée de la Saint-Valentin, l’activité de la ferme atteint un accroissement exceptionnel.
Selon Gizachew Wondemu, un des responsables de l’exploitation, environ 20 000 fleurs partent du site chaque jour vers l’aéroport de la capitale, en direction des quatre coins du monde. Les 300 employés de la ferme travaillent d’arrache-pied, mais n’arrivent tout de même pas à satisfaire toute de la demande qui leur vient essentiellement de la France, pour les roses rouges, mais aussi de la Russie et des pays asiatiques.
L’Ethiopie a exporté en 2013 plus de 2 000 tonnes de fleurs, principalement vers les pays occidentaux, en générant 212 millions de dollars de recettes, soit 20 fois plus qu’il y a dix ans. Avec cette capacité de production, ce pays se place désormais en 4e rang sur le marché mondial de la fleur.