Centrafrique : enquête sur les violations des droits de l’Homme
En raison de la persistance des violences et surtout des derniers incidents meurtriers dans la capitale centrafricaine, le Secrétaire général de l’ONU a chargé mercredi, une commission internationale d’enquête de faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme en Centrafrique depuis le 1er janvier 2013.
Le but de l’Organisation est de traquer les responsables de ces violations afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. L’une des priorités de la nouvelle Présidente de la transition centrafricaine, à savoir la lutte contre les groupes armés, coïncide avec cet objectif de l’ONU. Ceci laisse entrevoir une coopération fluctueuse entre ces deux acteurs en matière de respect du droit et de la mise en œuvre de la justice.
En effet, Catherine Samba-Panza dit savoir à quoi s’en tenir depuis la reprise des violences le mardi et le mercredi derniers .Une série d’incidents et d’échanges de tirs ont fait au moins six morts à Bangui dans les dernières quarante-huit heures.
Pour certains responsables de l’ONU, l’ampleur des violences peut conduire à un génocide en Centrafrique. « Les incitations à commettre des violences sur une base religieuse ou ethnique et les attaques délibérées et ciblées contre les civils, indiquent un haut risque à la fois de crimes contre l’humanité et de génocide », a déclaré le conseiller spécial de l’ONU pour la prévention des génocides lors des consultations au Conseil de sécurité en du 22 janvier 2014.
En somme, les crimes et leurs auteurs ne resteront pas impunis, même s’il est vrai que le climat social actuel est moins propice à la mise en œuvre et à la bonne marche de la mission de la commission internationale d’enquête.