Centrafrique : Noël au rythme des armes automatiques
Contrairement au message de paix adressé par les responsables religieux centrafricains lors du réveillon de Noël, la journée du mercredi a été rythmée par les crépitements des armes automatiques.
Bangui a en effet passé un Noël particulier eu égard à l’atmosphère qui y a régné. De sources concordantes, la capitale centrafricaine a été toute la journée de mercredi, le théâtre de tirs. Intermittents au départ, ces derniers se sont au fur et à mesure intensifiés au point de provoquer une confusion totale au sein de la population et des forces de maintien de la paix en Centrafrique.
Une telle ambiance est bien différente de ce qu’est la célébration de la Noël : une journée festive en principe emprunte de joie, de partage fraternel, de chants et de danses et non de violence et de bruit de guerre. C’est aussi une occasion où les parents profitent pour faire des présents à leurs enfants. Et même si la matinée a débuté comme de coutume, les événements qui s’en sont suivis, ont bouleversé le calme dans tout le pays.
Pour l’heure, en attendant un bilan de la journée du 25, il est à noter que cinq soldats tchadiens ont trouvé la mort lors d’échanges de tirs et que les auteurs de cette attaque n’ont pas encore été identifiés, sans définir ni les raisons qui les ont animés.
« L’origine de ces affrontements et les belligérants impliqués restent pour le moment inconnus », souligne l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Noël à Bangui a été marqué par la violence et la confusion. Cette situation inquiète les états-majors qui, depuis la matinée, se sont lancés dans un processus d’enquête pour comprendre ce qui s’est réellement passé.