Guinée – Russie : session intergouvernementale 2013
Samedi dernier, les gouvernements guinéen et russe se sont retrouvés à Conakry au sein d’une commission en vue d’établir les principaux axes de développement entre les deux parties. Les relations entre la Guinée et la Russie datent de plus d’un demi-siècle.
A ce stade de leur coopération bilatérale, l’idée, pour les participants à ces travaux, était de consolider ces liens. Cela consiste, entre autres, au renforcement de leur collaboration dans tout ce qui est économie, commerce et social. Comme pour mettre la puce à l’oreille de la délégation russe, le ministre guinéen de la Coopération Internationale, M. Moustapha Koutoubou Sanoh, a évoqué un haut-fait récent de ce partenariat : Moscou a contribué à l’annulation presque totale de la dette publique guinéenne, soit 600 millions de dollars américains, en approuvant l’annulation d’une enveloppe de 35 millions de dollars américains que Conakry lui devait.
A côté, le commerce entre les deux Etats, assez important, a connu une certaine baisse : ces échanges équivalent présentement à 79 millions de dollars américains. En dehors des questions financières et commerciales, l’éducation fait également partie des grands axes de la coopération russo-guinéenne : à l’heure actuelle, 174 guinéens résident en Russie pour y suivre diverses formations dédiées aux universitaires ou aux fonctionnaires. De ce lot, 100 bénéficient de bourses financées par le budget russe de développement.
Ces quelques éléments font de la Guinée « un partenaire stratégique important sur le plan économique et politique » aux yeux de la Russie, comme l’a souligné le Ministre russe de l’Ecologie et chef de cette délégation. Le défi, c’est d’explorer d’autres aspects de cette proximité, comme c’était déjà prévu lors de la deuxième session intergouvernementale à Moscou en octobre 2011.